Il est désormais clair que la politique de Tel Aviv à Gaza vise à éliminer par l’assassinat direct ou la famine la population palestinienne réfugiée depuis 1948 dans cette enclave et que ce crime de masse se déroule avec la participation active des puissances occidentales et de leurs industries d’armement, dans le but de verrouiller en leur faveur le destin de l’espace afro-asiatique en phase d’émergence. On pourra discuter à l’infini pour savoir si l’empire « USraël » est contrôlé à partir de Washington ou de Tel Aviv mais cela a finalement peu d’importance dans la mesure où la présente guerre montre que nous avons affaire à un bloc unifié sur l’essentiel, même s’il est traversé de graves contradictions internes. On pourra aussi discuter pour savoir ce que le sionisme a de « juif », de « néo-nazi » ou d’antisémitisme philosophique et d’antihumanisme, mais cela ne doit pas nous voiler l’essentiel. A savoir que la question palestinienne est devenue la question centrale de l’humanité aujourd’hui et le nœud des contradictions entre le bloc occidental en phase d’affaiblissement et les États, les nations et les peuples du Sud et de l’Est rejoints par des couches grandissantes de populations marginalisées et précarisées de l’Ouest.
La Rédaction
Les menaces de Trump contre la Russie et le projet d’extermination de Gaza BRICS, Sud, Majorité mondiale et Palestine
Août 2025
Dimitris Konstantakopoulos*
Pourquoi le président Trump a-t-il soudainement lancé des ultimatums et diverses menaces contre la Russie, sans qu’il n’y ait d’explication évidente sur leur caractère urgent [1]? Pourquoi semble-t-il vouloir provoquer une crise avec Moscou dans les jours à venir ?
Une possibilité sérieuse permettant d’expliquer cela est que Trump agisse sous les ordres de Netanyahu afin de détourner l’attention des Russes et de la planète entière de son extermination, dans les prochains jours ou semaines, de toute ou au moins de la majorité de la population palestinienne de Gaza, qui pourrait être suivie de son annexion par Israël[2].
Il existe désormais de nombreuses preuves que le véritable projet de Netanyahu est l’extermination des Palestiniens de Gaza. Selon les statistiques du gouvernement israélien lui-même, Israël autorise l’entrée à Gaza d’une quantité de nourriture inférieure au minimum nécessaire à la survie[3].
Soit dit en passant, le fait que plusieurs gouvernements occidentaux s’empressent aujourd’hui d’annoncer qu’ils reconnaîtront un État palestinien – mais seulement en septembre – suggère qu’ils veulent éviter d’être considérés comme complices du crime horrible que Netanyahu prépare pour août, tout en lui laissant la latitude nécessaire pour écraser le Hamas et créer probablement une Palestine – un monstre à reconnaître ! De toute évidence, beaucoup de gens oublient que Ponce Pilate n’a pas sauvé sa réputation en se lavant les mains au moment critique.
Trump ne menace pas seulement la Russie, il menace également la Chine. Comme l’ont annoncé les Américains, ils ont discuté avec le Japon de scénarios d’utilisation d’armes nucléaires en cas de guerre en Extrême-Orient[4]. Nous sommes sur cette voie. L’humanité a autrefois débattu de la manière d’empêcher l’utilisation des armes nucléaires — aujourd’hui, elle débat de la manière dont elles seront utilisées ! Comme Mikle Klare avait raison lorsqu’il a commenté la démagogie de Trump en parlant d’une transition « des guerres sans fin d’Obama à la préparation de guerres apocalyptiques par Trump » !
Rappelons ici que l’Occident, par l’intermédiaire de l’Ukraine, avait frappé les bombardiers nucléaires stratégiques de la Russie – dernière étape avant une attaque nucléaire totale – quelques jours seulement avant qu’Israël et les États-Unis ne lancent la guerre contre Téhéran. Cette frappe était probablement un avertissement à Moscou pour qu’elle n’intervienne pas en faveur de l’Iran[5].
L’« Empire » (c’est-à-dire Israël avec ses différents lobbies, les États-Unis et la finance mondiale) ne serait pas un empire s’il ne reconnaissait pas la nature unifiée des guerres qu’il a provoquées ou menace de provoquer en Ukraine, en Asie occidentale et orientale, toutes visant à empêcher la perte de son hégémonie mondiale. Pour eux, l’« échiquier » est mondial, mais ils préfèrent que leurs adversaires soient piégés dans leurs propres problèmes localisés (par exemple l’Ukraine ou Taïwan) afin de pouvoir les affronter plus facilement, passant d’un front à l’autre.
L’opération visant à exterminer le peuple palestinien
Le régime Netanyahu, qui a déjà tué des centaines de milliers de Palestiniens (jusqu’à 400 000 selon des estimations crédibles et convergentes comptant à ka fois les morts et les disparus), commet aujourd’hui l’un des plus grands crimes contre l’humanité de l’histoire. Il cherche à exterminer plus de deux millions de Palestiniens par la famine, la privation d’eau et de soins médicaux, et, bien sûr, par d’autres méthodes (bombardements impitoyables, terreur, exécutions de sang-froid de femmes et d’enfants affamés à la recherche de nourriture et d’eau, viols, tortures, enterrement vivant de civils palestiniens, etc.). Tout cela a été largement documenté par des organisations internationales réputées, qui brossent le portrait d’un gouvernement qui a depuis longtemps surpassé la brutalité des nazis allemands. Et contrairement aux nazis qui, comme l’a noté Hannah Arendt, commettaient leurs crimes avec une froideur bureaucratique, de nombreux Israéliens semblent y prendre plaisir, à en juger par les vidéos sadiques qu’ils publient en ligne, le « tourisme génocidaire »[6] où ils regardent avec joie la destruction d’un peuple, ou les protestations de soldats exigeant le « droit » de violer à mort des prisonniers palestiniens[7]. Une gangrène s’est développée en Israël, menaçant les fondements mêmes de la civilisation humaine, alimentée par de puissants lobbies sionistes et des politiciens opportunistes et corrompus du monde entier qui prétendent ne pas comprendre ce qui se passe ou qui soutiennent activement le régime israélien. Netanyahu, dans un renversement historique stupéfiant, est devenu le « Hitler » de notre époque ! Ses ministres admettent ouvertement que leur objectif est de « rayer » Gaza de la carte et de la rendre « exclusivement juive » (suivie naturellement par la Cisjordanie, puis l’expulsion ou l’extermination de tous les citoyens arabes d’Israël).
Même certaines des personnalités les plus éminentes d’Israël appellent désormais la communauté internationale à imposer des sanctions sévères à leur propre pays afin de mettre fin aux hostilités à Gaza et de permettre à sa population d’être nourrie[8]. Ce sont eux qui préservent l’honneur et la dignité du peuple juif, le peu qui peut encore être sauvé.
Netanyahu ne cherche pas à exterminer les Palestiniens en général. Il cherche à le faire maintenant, dans les jours ou les semaines à venir[9]. Parce qu’il sait que le soutien politique à Israël de la part de « l’Occident collectif » devient de plus en plus difficile et coûteux. « Finis le travail rapidement », lui supplie même son propre créateur et instrument, le président américain Donald Trump[10].
Malgré le déluge de désinformation ou d’absence d’information sur la Palestine, malgré le contrôle des médias internationaux par les lobbies pro-israéliens, l’opinion publique mondiale sur l’État juif a radicalement changé[11]. Il y a deux ans, personne n’osait critiquer Israël ou mentionner le rôle colossal des lobbies pro-israéliens dans le contrôle des gouvernements à travers le monde. Quiconque le faisait était immédiatement accusé d’« antisémitisme ».
Aujourd’hui, l’image publique d’Israël est détruite. La majorité de la population mondiale, malgré l’accès limité à des informations réelles, le considère comme un « État voyou » criminel. Peu de commentateurs publics osent encore le soutenir, et ceux qui le font sont considérés comme peu fiables. Les États occidentaux recourent de plus en plus à des mesures autoritaires pour réprimer les protestations contre les politiques génocidaires d’Israël.
Netanyahu sait qu’il doit mener à bien sa mission, « nettoyer » Gaza avant septembre et l’Assemblée générale des Nations unies. Il sait également que l’intérêt des médias et du public sera au plus bas au mois d’août.
C’est pourquoi il doit mettre en œuvre la « solution finale » avant septembre.
Nous avons déjà comparé la crise à Gaza, tant par sa nature tragique que par ses conséquences régionales et mondiales, à la crucifixion du Christ et à la bataille de Stalingrad[12]. Que Netanyahu réussisse ou non à exterminer/déplacer/écraser la résistance palestinienne, cela aura des conséquences énormes pour le Moyen-Orient (Asie occidentale) et le monde.
La Palestine, la « clé » de la situation mondiale
Nous allons maintenant expliquer pourquoi la question palestinienne n’est pas locale ou régionale, mais mondiale. L’orientation non seulement de l’Asie occidentale, mais aussi du monde entier dépendra en grande partie de ce qui se passera en Palestine dans les jours et les semaines à venir. Si Netanyahou parvient à exterminer plus de deux millions de Palestiniens et à annexer Gaza d’ici la fin du mois d’août, cela signifiera une régression politique et civilisationnelle massive pour le monde entier, ouvrira la voie au totalitarisme-fascisme mondial et augmentera le risque de catastrophe nucléaire ou écologique. Cela constituerait également une défaite stratégique pour la Russie, la Chine, l’Iran, le monde arabo-musulman et les pays du Sud (voire, dans un certain sens, pour l’Europe elle-même). C’est pourquoi la Palestine est aujourd’hui la clé de la situation mondiale, comme l’était l’Iran il y a quelques mois et comme il pourrait l’être à nouveau dans un avenir proche[13].
Le conflit israélo-palestinien est, par excellence, un affrontement entre l’Est et l’Ouest, entre le Nord et le Sud.
Tous les efforts déployés ces dernières années pour consolider politiquement et économiquement une « majorité mondiale » (comme l’a si bien dit le président russe Vladimir Poutine) à travers l’Organisation de Coopération de Shanghaï, les BRICS, etc., et pour créer les conditions d’un « monde multipolaire » – qui ne soit pas dominé par le monopole « États-Unis-Israël-finance mondiale » – subiront un coup dur si les plans de Netanyahu aboutissent.
Quelle valeur ont tous ces discours s’ils restent trop faibles ou trop peu disposés à mettre fin – ou du moins à combattre de manière décisive – un crime d’une telle ampleur contre l’humanité ?
Quel peuple, quel État ou quelle nation osera affronter les empereurs lorsqu’ils verront tout un peuple exterminé sans protestation, sans que personne ne les arrête ?
L’extermination des Palestiniens sera un triomphe non seulement pour l’extrême droite israélienne, mais aussi pour tout l’Occident collectif qui a rendu possible cette guerre d’extermination.
Conséquences géopolitiques d’une destruction potentielle de la Palestine
La destruction des Palestiniens et de leur mouvement de libération nationale, qui sera bientôt suivie de la dissolution du Liban (après celle de la Syrie), renforcera plus que jamais dans l’histoire le contrôle impérialiste américano-israélien sur le Moyen-Orient (à l’exception de l’Iran), excluant toute influence russe, chinoise ou iranienne, rendant Téhéran plus vulnérable à la prochaine attaque de l’axe américano-israélien et transformant la région en une base de lancement contre la Russie, l’Asie centrale, la Transcaucasie et la Chine. Il s’agirait donc objectivement d’une défaite stratégique pour la Russie, la Chine, l’Iran et les pays du Sud (et l’Europe dans un certain sens) et cela aurait d’énormes répercussions sur d’autres fronts de conflits chauds ou potentiels (Ukraine, Iran, Chine, Corée).
La question palestinienne est tout à fait unique et centrale en Asie occidentale. Les Palestiniens sont le symbole ultime de la lutte arabe contre le colonialisme occidental, et leur combat a un poids immense dans l’imaginaire collectif du monde arabe et musulman, voire de l’humanité tout entière. La prise de contrôle unilatérale par des Juifs d’Al-Aqsa et de Jérusalem, la « patrie » des trois monothéismes, serait un événement sismique.
Stratégiquement, Israël, en exterminant (ou en expulsant ou en écrasant) les Palestiniens, puis en nettoyant le Liban et en annexant le sud de la Syrie, sera confronté à beaucoup moins de menaces régionales pour sa sécurité et se sentira donc plus libre de mener des campagnes internationales contre tout État qu’il considère comme un adversaire.
Si Netanyahu remporte la victoire en Palestine, il aura éliminé un obstacle majeur à la domination totale des États-Unis et d’Israël au Moyen-Orient, ainsi que l’allié le plus stable et le plus objectif de la Russie, de la Chine et des pays du Sud en Asie occidentale. Depuis l’invasion de l’Irak en 2003, le Premier ministre israélien et architecte du programme expansionniste des néoconservateurs a systématiquement détruit tous les mouvements et régimes qui faisaient obstacle à Israël et à l’Occident, généralement en poussant les États-Unis à les attaquer. La stratégie d’Israël et des néoconservateurs américains (en particulier juifs-américains) s’inspire de la géopolitique de Haushofer : ils visent à reproduire au Moyen-Orient la stratégie européenne de l’Allemagne de 1939-1941. Il s’agit d’assurer le contrôle de leur région avant de se lancer, avec les États-Unis et l’OTAN, dans des expéditions plus longues visant à achever la domination mondiale par les classes dirigeantes occidentales.
Le front sud d’une guerre contre la Russie et la Chine
Un Moyen-Orient (Asie occidentale) purgé de toute résistance et entièrement contrôlé par les États-Unis et Israël ferait dérailler les plans de la Chine pour la Belt and Road Initiative, bloquerait toute influence russe ou chinoise et servirait de rampe de lancement idéale vers l’ancienne Transcaucasie soviétique, où la Turquie, Israël et l’OTAN cherchent déjà à contrôler le Caucase du Sud et à se connecter à l’Asie centrale via la mer Caspienne, isolant ainsi la Russie du Moyen-Orient. La région est également une rampe de lancement autonome idéale vers l’Asie centrale et, bien sûr, la Chine, sans parler du contrôle total des ressources énergétiques clés utilisées aujourd’hui par l’Europe et la Chine.
En un sens, c’est là où les campagnes de Netanyahu au Moyen-Orient, aux côtés des Américains, constituent le « complément » sud de la campagne ukrainienne de l’OTAN, tout comme l’Allemagne, après sa première défaite près de Moscou en 1941, s’est lancée à l’assaut du Caucase pour couper la Russie de son point faible, une campagne qui s’est terminée par la bataille de Stalingrad en 1943.
Bien sûr, certains analystes continuent de penser qu’Israël n’est pas la « superpuissance cachée », mais un petit État souffrant de mégalomanie. L’évolution de Trump, instrument et créature de Netanyahu, devrait nous alerter. Toute l’histoire de l’impérialisme occidental depuis un siècle et demi nous enseigne que l’Empire ne capitulera pas par pure logique ou en lisant des statistiques économiques.
Un « pari » mondial
Si Israël parvient à exterminer les Palestiniens sans déclencher un soulèvement mondial, cela remodèlera de manière décisive la conscience politique mondiale. Cela signifiera la re-légitimation des méthodes fascistes et nazies à l’échelle internationale, facilitant ainsi considérablement la campagne occidentale en faveur du réarmement et de la guerre mondiale. Cela enterrera non seulement les acquis politiques et culturels de l’humanité après la victoire de 1945 sur le nazisme, mais aussi l’humanisme et ses acquis depuis la Renaissance, ainsi que les acquis des révolutions russe, française, anglaise et néerlandaise, dont le président russe Vladimir Poutine a souligné l’importance mondiale lors de son discours au Forum de Valdaï en novembre 2024.
Nous rappelons ici que les stratèges israéliens comme Odet Yinon, dans son célèbre essai sur la stratégie israélienne dans les années 1980, ont depuis longtemps proclamé ouvertement que l’humanisme était obsolète.
Selon des informations provenant d’observateurs assez fiables, la Russie, la Chine, l’Iran et peut-être le Pakistan envisagent actuellement d’approfondir leur coopération militaire, mais seulement après le choc provoqué par l’attaque américano-israélienne contre l’Iran. Les moyens militaires ne sont pas adaptés pour intervenir dans la crise palestinienne, mais il existe toute une série de mesures politiques, diplomatiques, économiques, de communication et autres qui devraient être utilisées dès maintenant, et non pas plus tard, pour s’opposer à la poursuite du massacre.
Une intervention décisive des États du BRICS (du moins ceux qui ne sont pas alignés sur Israël) et du Sud global – la « majorité mondiale » comme l’a appelée le président russe Vladimir Poutine – pour mettre fin au génocide dès maintenant, sans aucune condition, serait une contribution politique monumentale à un monde « multipolaire ». Compte tenu de la popularité actuelle de la cause palestinienne auprès des populations occidentales, cela renforcerait également la position mondiale de la Russie, de la Chine et des BRICS, même dans les pays de l’OTAN et en Occident.
D’un point de vue stratégique et dans une vision historique, rétablir le lien entre les classes populaires/moyennes occidentales et les nations en difficulté de l’Est et du Sud (ce qui a existé après la Seconde Guerre mondiale) est la garantie la plus importante contre un conflit prolongé entre l’Est et l’Ouest qui pourrait un jour dégénérer en catastrophe nucléaire ou écologique. Après 1945, il n’y a plus aucune possibilité de remporter une victoire totale par des moyens militaires. Et même avant cela, la politique a toujours été un facteur décisif dans le succès des campagnes militaires.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les cercles occidentaux dominant voulaient une Troisième Guerre mondiale. Ils n’étaient pas dissuadés par les armes nucléaires de Moscou (qui n’existaient pas encore), mais par l’immense prestige mondial dont jouissait l’Union soviétique après avoir vaincu le nazisme. Les populations américaine, britannique, française, italienne et belge n’auraient jamais permis une nouvelle guerre contre la Russie soviétique.
« La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens », disait Clausewitz, et cette définition reste d’actualité, comme le prouve encore aujourd’hui la résistance palestinienne. Netanyahu, suivi par l’Occident collectif qu’il contrôle largement, a tenté d’inverser la formule en faisant de la politique la continuation de la guerre. Ce faisant, il a créé à lui seul les conditions d’une défaite politique majeure non seulement pour Israël, mais aussi pour l’Occident collectif dans son ensemble — et une opportunité pour l’Orient et pour la paix mondiale, du genre qui ne se présente qu’une fois tous les dix ans.
Ex Oriente Lux — si l’Orient trouve le courage de faire ce qu’il doit faire ! À condition qu’il ne laisse pas l’Empire le diviser. S’il échoue, il ne pourra éviter le conflit, tout comme il ne l’a pas évité en 1941.
*Traduction d’un article paru dans Defend Democracy Press, 4 août 2025
Notes :
[1] https://www.defenddemocracy.press/trump-deploys-2-nuclear-subs-after-medvedevs-foolish-inflammatory-statement/.
[2] Cette possibilité est encore renforcée par le fait que Trump se comporte sur toutes les questions comme un employé de Netanyahu. Par exemple, dès que le Canada a annoncé qu’il reconnaîtrait la Palestine, le président américain a réagi en déclarant que cela rendait difficile la conclusion d’un accord commercial avec ce pays. Trump a également riposté contre les poursuites engagées contre Bolsonaro, qui est un sioniste convaincu et un ami et allié proche de Netanyahu, en imposant des droits de douane exorbitants de 50 % au Brésil. Non seulement Trump agit comme un subordonné de Netanyahu, mais tout porte à croire qu’il fait l’objet d’un chantage sinistre via les listes Epstein. Même s’il le voulait, il ne pourrait pas agir autrement. L’espoir et le rêve d’un Trump prétendument anti-guerre et de sa Nouvelle Droite n’ont pas duré plus longtemps que celui du prétendu « gauchiste radical » Tsipras (sous forte influence américaine et israélienne) il y a dix ans en Grèce.
[3] https://www.defenddemocracy.press/the-mathematics-of-starvation-how-israel-caused-a-famine-in-gaza/
[4] https://www.defenddemocracy.press/us-and-japan-discuss-scenario-for-us-nuclear-weapons-use/
[5] Le lien étroit entre la confrontation Est-Ouest en Europe et les développements au Moyen-Orient n’est pas nouveau. Nous l’avons vu apparaître avec l’intervention française et britannique à Suez contre Nasser (à nouveau à l’instigation d’Israël) pendant la crise hongroise de 1956. Pendant la guerre froide, les stratèges israéliens les plus extrêmes ont régulièrement misé sur les tensions entre Washington et Moscou, voire sur une guerre nucléaire entre les États-Unis et la Russie, dans l’espoir que cela leur permettrait d’avoir les mains libres en Asie occidentale. Les cercles juifs américains étaient étroitement liés au Comité pour le Danger présent, le centre névralgique de ceux qui prônaient une ligne dure (voire une frappe préventive) contre l’URSS. Ce comité était le précurseur du mouvement néoconservateur, initialement financé et dirigé par B. Netanyahu – qui, soit dit en passant, se dit ami de la Russie.
[6] https://www.defenddemocracy.press/he-genocide-tourism/
[7] https://www.aljazeera.com/video/newsfeed/2024/8/13/israeli-protesters-rally-for-the-right-to-rape-prisoners
[8] https://www.theguardian.com/world/2025/jul/29/letter-sanctions-israel-gaza-starvation
[9] https://news.antiwar.com/2025/08/03/israel-preparing-to-escalate-military-offensive-in-gaza/.
[10] https://www.defenddemocracy.press/as-gaza-starves-trump-tells-israel-to-finish-the-job/.
[11] https://www.defenddemocracy.press/survey-what-the-world-thinks-about-israel-in-2025/
[12] https://www.defenddemocracy.press/gaza-the-golgotha-and-the-stalingrad-of-our-century/.
[13] https://www.defenddemocracy.press/now-irans-turn-the-spectre-of-a-new-1989/
Lire aussi
Gaza, Golgotha et Stalingrad de notre siècle