INFIRMIÈRES GRECQUES: ET MAINTENANT EN PLUS ELLES DOIVENT ASSURER LA… SÉCURITÉ !

Constant Kaimakis

29/04

Une décision signée par Pavlos Polakis en tant que vice-ministre de la Santé et publiée dans le Journal officiel 1310B / 2019, oblige désormais les infirmières à prendre en charge le contrôle des visiteurs et des hôpitaux, ainsi que la commercialisation du matériel promotionnel!
Ces tâches de « sécurité » leur imposant des obligations supplémentaires qui alourdissent encore davantage les conditions de travail intensives imposées à ce personnel constituent une offensive patronale sans précédent de la part d’un Vice-Ministre aux abois .
Comme le soulignent les syndicats du domaine de la santé publique, cette décision est pour le moins inacceptable et doit être immédiatement révoquée. Et cela parce que le vice-ministre de la santé alourdit le fardeau du personnel infirmier, avec ces tâches de « sécurité » , alors même que ses politiques (comme de ses prédécesseurs) pendant les années des mémorandum l’ont dévasté, l’ont épuisé, où le recrutement est… un rêve nocturne, avec des infirmiers et des infirmières qui courent pour arriver à assurer, au-delà du minimum, leurs tâches importantes dans le système de santé.
Il est évident que cette décision est pour le moins inacceptable et qu’elle doit être immédiatement révoquée, à plus forte raison parce qu’elle amènera le personnel infirmier au conflit avec les patients et leurs accompagnateurs, avec lesquels ils devraient entretenir une relation de confiance et de respect mutuel dans l’exercice de leurs fonctions. Et c’est ce qu’il sait, le sous-ministre de la Santé.
Enfin et surtout, il ne peut être qu’ impensable qu’en raison du manque de personnel des hôpitaux, l’environnement familial des patients soit obligé de rester à leurs côtés pour les aider dans leurs soins. D’autant que les patients et leurs familles paient déjà a assez pour avoir des soins d’infirmières dévouées mais aussi pour louer du matériel et des services tels que des fauteuils, des téléviseurs, des ambulances, etc., ce qui contredit le discours du gouvernement sur l’amélioration de la situation du système de santé et des avantages de santé gratuits pour les citoyens.