Guerre contre le djihadisme au Sahel : le départ de la France est la condition de son succès !

Par IBRAHIMA SENE

En effet, la Presse Française reconnait l’existence de Jihadistes Français à Idlep dans la bataille contre le gouvernement Syrien et la Russie, mais le gouvernement Français se refuge de les combattre, ne serait- ce qu’en soutenant l’intervention Syrienne et Russe contre eux.

Pis encore, elle n’exige même pas d’Erdogan de les neutraliser !

C’est la preuve que le Gouvernement Français ne combat pas contre les dihadistes, mais pour ses intérêts économiques et géostratégiques, que nos amis du Mali, du Burkina, et du Niger devraient prendre en considération, pour obtenir le retrait de celle-ci du Sahel.

Surtout que le gouvernement du Mali a décidé d’ouvrir des négociations de paix et de réconciliation avec ces djihadistes, comme les Américains sont parvenus à le faire avec les djihadistes Talibans proches de Al Qaida en Afganistan.

Au Sahel, les Américains qui le savent si bien, ont décidé de laisser la France seule en face de ses objectifs propres au Sahel, en décidant de ne plus engager ses Forces dans cette guerre de la France au Sahel.

Pour avoir le cœur net sur la politique du gouvernement Français dans la lutte contre le djihadisme, je vous donne ci-dessous le reportage de France 24 àà Idlep en Syrie.

Le voici :

Syrie : des jihadistes français actifs dans la bataille d’Idleb

Publié le : 28/02/2020

France 24 révèle que des jihadistes français sont actifs dans la bataille d’Idleb contre le régime syrien. Ils obéissent sur place aux ordres du recruteur de jihadistes français Omar Omsen, qui revendique son indépendance par rapport à l’organisation État islamique et Al-Qaïda.

Read also:
Netanyahu's dark deal with Europe's radical right

Plusieurs dizaines de jihadistes français sont actifs en Syrie dans la bataille d’Idleb, révèle France 24, vendredi 28 février, images de combats à l’appui. Dans une vidéo d’une quarantaine de secondes, on peut voir trois combattants retranchés derrière une barricade échangeant des tirs de mitrailleuse et s’exprimant en français.

“Ce sont quelques dizaines de personnes présentes sur zone depuis 2013 et qui ont constitué un camp à la frontière turco-syrienne”, détaille le journaliste Wassim Nasr, spécialiste des réseaux jihadistes, qui s’est entretenu durant deux heures, via Skype, avec le recruteur français Omar Omsen, à la tête de ce groupe jihadiste. Femmes et enfants sont également sur place et l’un des fils d’Omar Omsen fait partie, selon Wassim Nasr, des combattants sur la vidéo.

Ayant prêté allégeance à Al-Qaïda à son arrivée en Syrie, ces jihadistes français ont “repris leur indépendance en 2018”, selon Omar Omsen. Ce dernier entretient des relations compliquées avec les leaders jihadistes locaux et tient des positions paradoxales, selon Wassim Nasr. “Il s’est prononcé contre les attentats de Nice qui ont touché des civils, mais soutient que l’attentat de Charlie Hebdo était légitime”, souligne notamment le journaliste de France 24.

“La France a mis ma tête à prix”, affirme Omar Omsen. “Je n’ai pourtant jamais appelé à faire des attentats en France et j’en ai même empêché”, assure le recruteur jihadiste