À gauche, un autre appel de militants à « battre Marine Le Pen dans les urnes »

Une cinquantaine de militants politiques, syndicaux et associatifs appellent à voter dimanche, pour empêcher l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite, en utilisant le bulletin Emmanuel Macron.

Par Xavier Boussion
Apr 21, 2022

À côté des 131 élus de gauche appelant à faire le choix de la République au second tour en votant Emmanuel Macron, une cinquantaine de militants politiques, syndicaux et associatifs de Loire-Atlantique ont signé une tribune appelant également à voter, ce dimanche 24 avril, pour battre Marine Le Pen et empêcher l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite​.

« S’abstenir ou voter blanc, c’est prendre le risque qu’elle soit élue »

Le texte détaillant toutes les raisons pour lesquelles l’élection de Marine Le Pen représenterait une catastrophe démocratique ​a été paraphé par 46 élus ou anciens élus, militants syndicaux ou associatifs de toutes sensibilités de gauche, du PS au NPA en passant par EELV ou LFI.

Se contenter de dire : “Pas une voix pour Marine Le Pen”, cela ne suffit pas. S’abstenir ou voter blanc, c’est prendre le risque qu’elle soit élue​, souligne Philippe Brard, militant GDS (Gauche démocratique et sociale), à l’initiative de cet appel avec Jean Brunacci, syndicaliste et militant d’Ensemble ! (gauche écologiste et solidaire). Face à la menace Le Pen, il n’y a aucune tergiversation possible, insiste ce dernier. ​Pour l’empêcher d’accéder au pouvoir, il faut aller voter en se saisissant du seul bulletin de vote qui permette de la battre. ​À savoir le bulletin Emmanuel Macron, même si son nom n’est pas cité.

Les législatives dans le viseur

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Ce n’est en aucun cas un vote de conviction, mais un vote de nécessité, poursuit Jean Brunacci. ​L’objectif est de battre Marine Le Pen dans les urnes le 24 avril, pour pouvoir ensuite combattre Emmanuel Macron dans la rue.

Dans la rue, donc, dès le 1er mai, mais aussi aux législatives, en juin prochain. Avec l’espoir de regagner quelques circonscriptions en Loire-Atlantique, à condition que la gauche présente un même front uni. Ça risque d’être plus compliqué, reconnaît Dominique Raimbourg, ancien député et actuel secrétaire du PS 44. Mais on a déjà commencé à y travailler.

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