Les membres du mouvement contre les enchères sont coupables et les braqueurs de maisons populaires sont innocents !

Avec une décision intégrée dans le climat du choix du gouvernement pour la répression sévère des luttes sociales, les membres de la Coordination des Collectivités de Thessalonique ont été condamnés aujourd’hui, mardi 7.6.22, pour leur action contre les enchères de logements sociaux, Elias Smilios, enseignant , membre du conseil d’administration de la 7e association des enseignants de l’enseignement primaire de Thessalonique et conseiller municipal d’Ampelokipi-Menemeni et Zisis Kleisiaris, avocat, ancien membre du conseil d’administration du barreau de Thessalonique.

Ils ont été condamnés à 8 mois pour “entrave à la concurrence” et 4 mois pour “violences illégales”, qui ont été compensés à 10 mois avec trois ans de sursis (!) Car il y a 5 ans exactement, dans une mobilisation du SYSTH soutenue par un nombre d’organisations de masse et les syndicats de la ville ont été faits pour sauver des corbeaux des banques et des fonds deux cas de première résidence des familles populaires. Bien que personne n’ait finalement semblé revendiquer une maison et qu’il n’y ait pas eu de “concurrence”, peu importe comment la “violence illégale” a résulté de tous les témoins qui ont comparu devant le tribunal – pas même le témoin à charge – le verdict était une condamnation sur un acte d’accusation bancal. défense pulvérisée.

A une époque d’attaques tous azimuts contre les revenus, les biens sociaux, les libertés et les droits démocratiques, cette décision est dictée par la politique de répression et d’autoritarisme du gouvernement. Une atmosphère étouffante d’assujettissement et de liberté est tentée d’être imposée alors que la défense d’un droit fondamental, comme le logement populaire, est encore condamnée. Ceci afin que les corbeaux des banques et des fonds puissent échapper au monde populaire afin de spéculer, profitant de l’opportunité que leur a donnée le gouvernement SYRIZA-ANEL en légiférant l’abolition de la protection de la première habitation sur la base de son propre mémorandum avec la « troïka » de l’UE-FMI-BCE. C’est ce que nous vivons avec la violence policière contre la jeunesse, avec la suppression de toute lutte ouvrière et sociale.

Le caractère politique de la condamnation est évident, tout comme le ciblage de l’enseignant Elias Smiliou, mais aussi des membres du SYSTH, qui font face à des procès successifs avec des chefs d’accusation variés. La société en colère voit ceux qui ont défendu la maison du peuple traînés en justice, mais aussi condamnés, quand ceux qui volent les revenus des gens jouissent d’une immunité totale, spéculent indéfiniment, dilapident la richesse publique, sont responsables de la faillite.

Cette condamnation concerne d’abord la société qui reçoit les coups de la politique anti-populaire, le mouvement de masse et ses instances, la jeunesse combattante, tout combattant populaire. Elle concerne chaque démocrate, chaque homme qui est noyé dans la justice par l’autoritarisme et la fureur vengeresse de la classe dirigeante. C’est pourquoi nous lutterons tous ensemble pour la justification, l’acquittement et la fin de la prise d’otage judiciaire des combattants du SYSTH, avec la force de la solidarité qui a été le catalyseur de l’acquittement d’Elias Smiliou à deux reprises jusqu’à présent dans les précédents procès. du SYSTH et le mouvement contre les enchères.

Ne touchez pas aux combattants ! La solidarité sera cette fois aussi le bouclier des combattants. Afin de ne pas faire de la condamnation un outil de ciblage supplémentaire et un obstacle à leur action sociale.

Nous appelons le mouvement populaire-ouvrier, les instances sociales et politiques, les associations étudiantes, chaque combattant en lutte et homme démocrate à prendre position et à lutter contre le totalitarisme d’un système qui nous plonge dans la pauvreté, la misère et l’exploitation.

Thessalonique 7-6-2022

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