Commentaire de la coordination des intermittents et précaires IDF

Le 16/12/2018 à 00:22, B. nous a écrit :
2 200 personnes à Paris d’après les autorités, c’est une “blague”, vers 17h, entre La comédie Française et l’avenue de l’Opéra, il y en avait au moins le double, et tout le monde ne se trouvait pas à cet endroit.


et ce commentaire de la coordination des intermittents et précaires IDF :

“Malgré les photos de gueules cassées, de main arrachée, d’œil crevé (par grenades ou flash ball), malgré les arrestations massives et “préventives”, malgré une campagne hallucinante de mensonges d’Etat (comme la fausse augmentation du SMIC), manifs impressionnantes aujourd’hui encore à Avignon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Narbonne, Brest, Puy en Velay, Besançon, Montpellier, Dijon, etc. À Paris, la dispersion des manifestants dans toute la ville, traqués par les forces de l’ordre, n’a pas empêché des actions de blocage économique, par exemple contre le Forum des Halles où les boutiques ont dû fermer. Une fois encore, gageons que les chiffres d’affaires des grands magasins sont en chute libre par rapport aux années précédentes (“aux Galeries Lafayette, c’est triste, on dirait que c’est la guerre…” entendait-on cet après-midi).

18 décembre, reprise des négociations sur l’assurance chômage : l’occasion d’affirmer le caractère décisif de nos luttes. Comme l’a montré l’Allemagne avec les lois Hartz du début des années 2000, la destruction de l’assurance chômage est le levier fondamental pour faire baisser les salaires et accroître les inégalités”