KONITSA: DES RÉFUGIÉS MINEURS ATTAQUÉS !

Dimanche (17/3) soir, cinq enfants afghans ont été attaqués par des hommes cagoulés dans une ONG- deux d’entre eux ont été transférés au centre de santé local. Les jeunes enfants, d’origine afghane, jouaient au basketball lorsque cinq personnes cagoulées sont apparues et les ont attaquées. Deux des cinq enfants ont été transférés pour recevoir les premiers soins au centre de santé, l’un était sous le choc, le second s’est fracturé la main et s’est égratigné les jambes.

La municipalité de Konitsa, dans un communiqué, “condamne l’assaut sur des mineurs » :

“Nous sommes désolés et horrifiés d’entendre l’incident exceptionnellement déplaisant qui s’est produit dimanche soir à Konitsa et qui avait trait à l’assaut brutal d’assassins irresponsables et inacceptables qui s’étaient caché le visage contre des membres du groupe de mineurs non accompagnés Afghans hébergés à la structure de l’organisation non gouvernementale Arsis en coopération avec l’Organisation internationale pour l’immigration de la ville de Konitsa, qui a causé des blessures à l’une d’elles.

L’administration municipale dans son ensemble condamne toutes les formes de violence visant les populations vulnérables et expulsées qui ont vécu les horreurs de la guerre dans leur pays.

Nous espérons que les auteurs de l’offensive, qui s’est déroulée chez des mineurs afghans non accompagnés, ne sont pas issus de la communauté locale, qui a démontré dès le premier instant sa sensibilité à la question des réfugiés, à la création du premier centre d’accueil pour réfugiés.

La municipalité prendra toutes les mesures légales pour éviter de répéter des incidents inacceptables et condamnables, et demandera aux organes compétents de faire ce qui est nécessaire dans leur cercle de responsabilités pour que les coupables soient identifiés et subissent les conséquences légitimes. sanctions. “

Le maire de Konitsa, Andreas Papaspyrou, a notamment souligné que “la violence et le racisme n’ont pas leur place dans la communauté locale de notre municipalité. Les attaquants, peu importe d’où ils viennent, n’ont pas le droit de provoquer par leur action une sensibilité indéniable à ce qui est lié aux principes démocratiques, à l’hospitalité et aux droits de l’homme. “