Gaz lacrymogène et heurts dans une manifestation à Paris en soutien aux migrants et aux sans-papiers

30 mai 2020

Des milliers de manifestants ont défilé dans la capitale, malgré l’interdiction, pour apporter leur soutien aux migrants et aux sans-papiers. Des tensions avec les forces de l’ordre ont éclaté sur la place de la République.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce 30 mai dans les rues de Paris en soutien aux migrants et aux sans-papiers. Selon la préfecture de police, citée par l’AFP, la manifestation a rassemblé 5 500 personnes. Sur son compte Twitter, la préfecture a également annoncé que les forces de l’ordre avaient procédé à 92 interpellations.

En début d’après-midi, les manifestants se sont rassemblés aux alentours de la rue Réaumur et ont marché le long du boulevard de Sébastopol selon notre journaliste, Charles Baudry, présent sur place. Ils arboraient des pancartes comme «Liberté pour tous les enfermés» et scandaient «Des papiers pour qui ? Pour tous !» ou encore «Solidarité avec les sans-papiers».
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Les violences urbaines s’étendent, et avec elles les territoires perdus de la République?

30.05.2020
Un palier dans la violence a-t-il été franchi dans les zones sensibles avec la crise du Covid-19? Pour l’ancien préfet Michel Aubouin, c’est plutôt leur propagation qui devrait inquiéter, car de nouveaux quartiers ont en effet été touchés par les émeutes. Les «zones de non-droit» semblent s’étendre. Entretien choc.
Dans les zones sensibles, les tensions s’accumulent. Le 27 mai, un policier municipal retrouvait dans son gilet pare-balles, au niveau de l’abdomen, une ogive de 9 mm, après une confrontation avec cinquante individus à Noisy-le-Sec (93). Le 28 mai, un homme menotté était jeté au sol et frappé par des fonctionnaires de police à Neuilly-sur-Marne (93). L’IGPN a été saisie. Des faits qui s’ajoutent aux rodéos sauvages et aux scènes de guérilla urbaine de ces dernières semaines.
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