New anti-labor bill – a monstrosity: “Regulation” of 13-hour workdays with the EU’s blessings
The final nail in the coffin for the 8-hour workday and fixed working hours is being hammered in with the new bill presented on the afternoon of…
June 30, 2025
The final nail in the coffin for the 8-hour workday and fixed working hours is being hammered in with the new bill presented on Monday afternoon by the Ministry of Labor, as it includes, among other things, the establishment of 13-hour workdays for a single employer and elastic working hours tailored to the needs of employers.
After all this, the phrase by Minister N. Kerameos that the bill provides for a “fairer labor market for workers and employers” (!) can only be described as ironic.
The draft law follows the abominable laws of previous years, such as the regulation of working time with 10-hour shifts without overtime pay (Hatzidakis law), where most articles were voted in by the ND government along with PASOK and SYRIZA, and employment under multiple employers for up to 13 hours a day (Georgiadis law), “minimum predictability” contracts, the 6-day workweek, and the “digital card,” which essentially becomes a tool for measuring “flexibility.”
What does the bill include:
- 13-hour workdays for a single employer, following the monstrous Georgiadis law that allowed for 2 employers. Specifically, employers will now be able to add to the 8-hour workday not just 1 hour of overtime (9th hour) and 3 hours of additional overtime, but another hour of overtime, reaching a total of 13 hours!
- Working time can now be regulated on an annual basis, effectively institutionalizing the disgrace of flexible labor. Workers can forget any notion of planning or fixed schedules—employers will decide when and for how long they work.
- Under the guise of “reducing bureaucracy,” the bill is advertised as a “breakthrough” in simplifying hiring—but also “voluntary departures,” meaning layoffs. In reality, employers, especially labor-exploitative agencies, will be able to keep workers in a state of permanent “standby,” “activating” them whenever and for as long as each business needs.
- Additionally, the bill strengthens the services, structures, and personnel of the Labor Inspectorate, perhaps to obscure the fact that all governments up to now have left the Labor Relations Inspectorates and the Occupational Safety and Health Inspectorates understaffed.
This new monstrosity includes even harsher measures, in line with the demands of the Hellenic Federation of Enterprises (SEV) and other segments of big business, whose permanent demands are “more flexibility” and “productivity-boosting measures.”
From 902.gr
Source: www.imerodromos.gr / 902.gr
Nouveau projet de loi anti-ouvrier – une monstruosité : « Régulation » du travail de 13 heures avec la bénédiction de l’UE
La pierre tombale définitive sur la journée de 8 heures et sur les horaires de travail fixes est scellée avec le nouveau projet de loi présenté dans l’après-midi du…
30 juin 2025
La pierre tombale définitive sur la journée de 8 heures et sur les horaires de travail fixes est scellée avec le nouveau projet de loi présenté lundi après-midi par le ministère du Travail, car il prévoit, entre autres, l’instauration de journées de travail de 13 heures pour un seul employeur et un horaire élastique adapté aux besoins des patrons.
Après tout cela, la déclaration de la ministre N. Kerameos selon laquelle ce projet de loi garantit « un marché du travail plus juste pour les employés et les employeurs » (!) ne peut être qualifiée que d’ironique.
Ce projet de loi s’inscrit dans la continuité des lois monstrueuses des années précédentes, comme la régulation du temps de travail avec des journées de 10 heures sans majoration (loi Hatzidakis) – dont la plupart des articles ont été votés par le gouvernement de la ND avec le PASOK et SYRIZA –, l’emploi sous multiples employeurs jusqu’à 13 heures par jour (loi Georgiadis), les contrats à « prévisibilité minimale », la semaine de 6 jours et la « carte digitale » qui devient en réalité un outil de mesure de la « flexibilité ».
Ce que contient le projet de loi :
- Des journées de travail de 13 heures pour un seul employeur, après la loi monstrueuse de Georgiadis qui autorisait 2 employeurs. Concrètement, les patrons pourront ajouter à la journée de 8 heures non seulement 1 heure d’heures supplémentaires (9ᵉ heure) et 3 heures supplémentaires, mais encore 1 heure de plus, portant le total à 13 heures !
- L’aménagement du temps de travail pourra désormais se faire sur une base annuelle, institutionnalisant ainsi l’infamie du travail flexible. Les travailleurs peuvent oublier toute idée de planification ou d’horaires fixes – les employeurs décideront quand et combien de temps ils travailleront.
- Sous couvert de « réduction de la bureaucratie », le projet est présenté comme une « avancée » pour simplifier les embauches… mais aussi les « départs volontaires », c’est-à-dire les licenciements. En réalité, les employeurs, notamment les agences d’exploitation, pourront maintenir les travailleurs dans un état de « réserve permanente », les « activant » selon les besoins de chaque entreprise.
- Par ailleurs, le projet renforce les services, structures et effectifs de l’Inspection du travail, peut-être pour masquer le fait que tous les gouvernements jusqu’ici ont laissé les Inspections des relations de travail et les Inspections de la sécurité et santé au travail en sous-effectif chronique.
Cette nouvelle monstruosité inclut des mesures encore plus brutales, conformément aux exigences de la Fédération des Entreprises Helléniques (SEV) et d’autres secteurs du grand patronat, dont les revendications permanentes sont « plus de flexibilité » et des « mesures pour booster la productivité ».
Source : www.imerodromos.gr / 902.gr
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